Les LIMON des deux côtés des Vosges

On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels. (Anatole France)

Questions, articles

Val de bon moustier
Il est sans doute question du village de Val de Bonmoutier qui s'est construit sur le site de l'ancienne abbaye bénédictine de Bonmoutier. Actuellement Val-et-Châtillon en Meurthe-et-Moselle.

Malzey en Bourgogne
S'agit-il de l'écart ancien disparu au nord-ouest de Nancy, à Aingeray près de Liverdun, ou bien d'un faubourg, Marelzey(?), qui a existé à Saint-Dié à l'époque où l'acte notarié a été rédigé ?
On peut se le demander dans la mesure où Aingeray est éloigné, géographiquement, des premiers Limon qui apparaissent au Val d'Allarmont.
Cependant il est proche, historiquement parlant.
Le doute est créé ou renforcé par le fait que l'acte cité ne comporte ni signatures ni marque. Par conséquent on est devant une transcription faite à une date postérieure. Il pourrait donc y avoir une erreur de lecture sur le nom du lieu ?
Quelle était l'étendue du ban de Senones ?

Jacques LIMON marié avec Catherine CALHO et/ou Catherine MARCHAL ?

Jacques et Pierre dit le Kieffer LIMON sont bien frères. Et leurs épouses se prénomment toutes les deux Catherine.
Ce qui a peut-être donné lieu à des confusions ? En particulier sur le registre paroissial de Schirmeck lors du décès de Catherine MARCHAL en mars 1675 ? Sur l'acte de sépulture (cf AD67-Schirmeck, BMS, 1674-1686, 3E 448/1, vue 11/14) il est écrit : "Catharina Mareschal uxor Jacobi limon obiit 15e martii 75." Catherine Mareschal épouse Jacques Limon décédée (5e ou 15e ?) mars 75. Epouse, et non pas veuve (vidua).
Certains généalogistes en ont conclu que Pierre le Kieffer avait été marié deux fois. Ce qui n'est pas prouvé.
Les erreurs sur les registres paroissiaux sont assez courantes mais beaucoup moins sur les actes notariés.
Cependant, il pourrait s'agir d'une Catherine MARCHAL homonyme. Dans notre cas, qu'avons-nous ? - un acte de vente où sont cités huit héritiers de Pierre Limon dit le Kieffer (décédé en 1680) et Catherine MARCHAL (mentionnée décédée aussi),
- plusieurs actes où Pierre et Jacques sont qualifiés de frères en 1644 et en 1646,
- un même acte (en allemand ancien) en 1667 où Pierre le Kieffer et Catherine sa femme sont cités ainsi que Jacques et Catherine sa femme,
- un acte de sépulture en date du 6.11.1687 de Catherine CALHO où elle est notée veuve de Jacques LIMON. Vincent LIMON est témoin (AD-67-Schirmeck, M,S, 1685-1717, 3E 448/8, vue 53/76),
- Pierre Limon et Catherine Marchal sont régulièrement cités en tant que conjoints sur des actes notariés tout au long d'une période s'étalant, grosso modo, de 1644 è 1667 au plus tôt et encore le 26.08.1679, voisins à La Broque ? (acte signalé sur les notes de Marguerite Frientz, CG de St Dié),
- un acte en allemand du 30.09.1679 où Pierre Limon est vendeur et où sa femme ne semble pas citée, avec la marque de Peter Limont (peut-être seulement recopiée par le notaire qui signe l'acte, AD 67 cote 6 E 26.1/268 liasse 249 folio 55 verso et 56)

Vincent, Thomas et Jean LIMON (époux de Barbe KRELLE ou KELLER) sont-ils les fils de Pierre LIMON dit le Kieffer et de Catherine MARCHAL ?

Certains généalogistes amateurs affirment que oui sans en apporter aucune preuve.
La fratrie, elle, est bien actée en 1684 par une vente.
Par ailleurs, on connait 8 enfants du couple Pierre LIMON et Catherine MARCHAL par l' acte filiatif du 13 juin 1680. Les 3 frères Vincent, Thomas et Jean les LIMON n'y sont pas mentionnés. Ce qui ne veut pas dire qu'ils ne sont pas les fils de ce couple. En effet, il peut y avoir eu (mais pas trouvé à ce jour) un acte de renoncement. Donc, à supposer que Vincent, Thomas et Jean aient été des enfants de ce couple, celui-ci aurait eu 11 enfants survivants ? Ce qui semble un exploit pour l'époque mais pas impossible.
D'autre part, il est à noter que Vincent est témoin lors de la sépulture de Catherine CALHO, citée veuve de Jacques LIMON, en 1687.
Nos 3 frères pourraient aussi être, ou non:
1° les fils de Jacques LIMON X Catherine CALHO,
2° les fils d'une branche issue de Demenge LIMON cité à Raon-sur-Plaine en 1577, en 1582 (voir chronologie des actes),
3° les fils issus d'une branche de Jean LIMON et Claudette sa femme cités en 1600 et en 1632 à Raon-sur-Plaine (voir chronologie des actes),

La question de la filiation reste donc ouverte.

 

Nos Limon des Vosges ont-ils un lien avec les Limon en Ardennes, berceau des premiers comtes de Salm ?

Y a-t-il eu, au XVIe siècle, une branche Limon qui était de confession protestante ?

MAJ 25 mai 2019, à suivre...

 

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