Les LIMON des deux côtés des Vosges
On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels. (Anatole France)
est installé à Abreschviller avant mars 1680, d'après un acte de vente
Filiation
Il m'a longtemps été difficile d'établir son ascendance de façon irréfutable.
C'est grâce à Madame Gisèle GUYOT, présidente du cercle généalogique de Saint-Dié, que je remercie vivement ainsi que les membres du cercle qui m'ont aidée,
que j'ai pu établir la filiation avec Pierre LIMON dit le Kieffer et Catherine MARCHAL.
01.07.1685
Jean André cy devant maire à La Broque, demeurant au même
lieu, a reconnu que Nicolas Marchal demeurant à Rode (Rothau)
est venu a coup et a temps comme
lignagier de pierron
Limon le jeune demeurant présentement à Abrecheville (Abreschviller)
dépendance de Dabo, son cousin, et a retiré de ses mains
pendant l'année et retrait, pour luy et # ...cédé...renoncé
par ledit pierron Limon par contrat passé sous seing
privé ...le septième may mil six cent
quatre
vingt, et tous les biens...que ledit pierron pouvait avoir de défunte Chrestienne Marchal
sa mère, comme aussi après la mort de pierron
Limon son
père, ...immeubles...retrait fait pour et moyennant la
somme de...fait et passé audit la broque...en présence de françois
Drouot dit La Marche demeurant à la
broque et d'Estienne
Jacquot y demeurant...soussignés
avec ledit Jean André...# Marie Charton sa femme ...
(Source : Archives départementales des Vosges
cote 5E13/156)
Cet acte, j'ai pu le retrouver grâce aux notes laissées par M. Georges MARANDE au cercle généalogique de Saint-Dié.
A voir aussi l'acte de filiation
Naissance et décès
A ce jour, on ne connait pas la date exacte de la naissance de Pierre le Jeune LIMON.
On ne peut que la calculer approximativementen en se basant sur la
date de mariage de ses parents, soit après 1634 au plus tôt.
La date de son décès reste également à trouver. On peut la situer entre le 24 août 1710,
date à laquelle Pierre est encore témoin sur un acte du registre paroissial (copié) d'Abreschviller, et juillet 1716, date à laquelle sa femme Odile JACQUOT
(ou JACOB) est citée comme veuve lors d'une vente de biens.
Certains "généalogistes" affirment que Pierre LIMON le Jeune est décédé en 1710 mais ne donnent
aucune source ni aucune preuve.
Le 28 janvier 1716, Simon LIMON, le fils de Pierre se marie avec Barbe ABBA à Abreschviller ... "assistés de Pierre LIMON..."
Il est fort à parier que Pierre le Jeune décède entre le 30 janvier et juillet 1716.
Descendance de Pierre LIMON dit le Jeune
A la mort de Pierre, il reste 4 enfants vivants dont 3 fils qui font souche à Abreschviller.
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Pierre LIMON est propriétaire de la forge à Abreschviller. A sa mort, celle-ci sera partagée en 4 portions égales entre ses enfants survivants.
Ces parts seront cédées au fil des ans et au gré des décès entre oncles, neveux, frères et soeurs et donc resteront, en co-propriété, dans la famille LIMON.
Pour finir, c'est
Jacques LIMON père, et non pas Dominique, qui en est le dernier et seul propriétaire avant la révolution française.
Dominique, son frère, lui a vendu sa part
en 1775.
Le 14 mars 1787, Jacques LIMON loue et afferme son martinet situé sur la rivière en dessous du village d'Abreschviller à Etienne NOIR et Jean-Baptiste Nicolas
Horiot de Collancy.
Le 28 novembre 1788, il le vend à l'un des deux locataires, Jean-Baptiste Nicolas HORIOT de COLLANCY.
Pierre et Odile Jacquot (ou Jacob) ont également
1/3 de la scierie dit donnesthalle à Abreschviller. Ils vendent cette part en 1710.
Transcription des actes se rapportant à cette forge le 23.08.1690 et le 16.12.1691